• Marie Hélène Lagadec se souvient:

     "En effet, trois ou quatre fois par an, Monsieur le Curé, accompagné de la mère Supérieure, passait dans toutes les classes pour nous annoncer les notes et les places de chaque élève.

    En général,notre maîtresse nous prévenait de cette visite. Nous attendions, fébriles, le moment fatidique! Quelquefois nous les entendions arriver dans la classe voisine. La  pression montait d'un cran! Puis la porte s'ouvrait et comme "un seul homme" nous voilà toutes debout et d'une seule voix nous déclamions:

    "Bon jour mon sieur le cu rééééé, bon jour mère su pé rieureee!

    Monsieur le Curé: "Bonjour les enfants, vous pouvez vous asseoir!!!

    Bruits de bancs et de chaussures...Bien assises, les genoux serrés, nous attendions, lesbras croisés sur la table.

    Ils échangeaient quelques mots avec la maîtresse puis Monsieur le curé s'asseyait au bureau et ouvrait le grand livre des places et des notes. Alors, d' un ton solennel il commençait;

    "PREMIERE !!!! qui est la première à votre avis???"

    Léger murmure dans la classe et quelquefois l'une d'entre nous avançait un nom!

    Puis il reprenait: "Première ! et il marquait un temps d'arrêt  et enfin:

     Première "Marie.... l'élève se levait radieuse tout en remerciant.

    Deuxième...  Troisième...

    Passée  la cinquième, l'énumération se faisait plus rapide.

    La dernière avait le droit à une petite remarque!

    Et la visite se terminait par un mot sur la fête religieuse à venir Noël ou Pâques.

    Puis ilse levait et nous, toujours d'une même voix:

    "Au re voir Mon sieur Le Curé   au revoir mère Supérieure...

    On chuchotait entre nous s'échangeant des regards entre copines, de satisfaction ou de déception, en se promettant de faire mieux le trimestre prochain. Puis lecour reprenait...

    Voici un souvenir bien sympathique qui à l'époque avait son importance."

     


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  • Martine Guilloux commença sa scolarité à l'école à l'âge de 5 ans et en pension car elle habitait Plévin!Elle se rappelle des visites des parents le samedi  et des promenades du jeudi.

    Bien petite,les autres élèves la mettaient dans une cariole avec une autre camarade aussi jeune qu'elle .Elles participaient ainsi à la promenade du jeudi,  poussées par les plus grandes.


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  • Viviane se rappelle  de son oncle Louis Le Goff,  qui lui disait:" Ton école me rappelle de mauvais souvenirs, j'ai été prisonnier là-bas pendant la guerre."

    Le 14 mai 1944, très tôt le matin les allemands investissent Roudouallec et déploient beaucoup de soldats dans les alentours. Ceux-ci interceptent les personnes qui se rendaient à la première messe de ce dimanche de printemps.Ils arrêteront 70 à 80 hommes dont Louis Le Goff.Ces hommes seront conduits à Carhaix à l'école...Suite aux vérifications d'identité, plusieurs hommes seront déportés, les autres relâchés le jour-même. Louis Le Goff rentra à pied chez lui.

    Temps de guerre


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  • Marie Josée Conan fut élève à l'école et se souvient de Mr Bercot et Melle Kéruzoré.Elle fut  pensionnaire en CM1et CM2 et les dortoirs se situaient dans le gand bâtiment qui longe la place.Elle se souvient qu'elles étaient une quinzaine de pensionnaires.

    En 6ième et 5 ième elle fréquentait le collège St Trémeur mais revenait au pensionnat à l'Enfant -Jésus . Les collégiennes partageaient alors les chambres réservées aux élèves du cours technique.

    Le mercredi elles accompagnaient une religieuse à Plounévézel ou Ste Catherine.

    Le soi,r aux beaux jours, les pensionnaires se retrouvaient dans la cour et écoutaient de la musique bretonne ou  bien "Simon and Garfunkel" Elles avaient aussi quartier libre et se rendaient en ville.

    Sa maman, Marie Nédélec, avait aussi fréquenté le pensionnat du cours ménéger en 1952.

     


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